Mesurer le taux de masse grasse : les 8 erreurs

Mesurer le taux de masse grasse : les 8 erreursPourquoi mesurer le taux de masse grasse ?

Car après réflexion, il s’avère que notre poids seul est un indicateur insuffisant pour évaluer notre forme en général. Il est recommandé de calculer son indice de masse grasse ou IMG. Il s’agit d’un indicateur qui permet d’évaluer la proportion de tissu adipeux d’un individu. En d’autres termes, l’IMG permet d’évaluer si on a une bonne proportion de graisse compte tenu de notre sexe, de notre poids et de notre activité. A poids égal, une personne peut avoir une proportion plus grande de muscles que de tissu adipeux. Il existe de multiples façons de mesurer son taux de masse grasse, pour bien l’évaluer il faut éviter certaines erreurs.

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1. Confondre IMG, IMC et poids idéal

Que l’on soit bien d’accord, l’IMG consiste à mesurer le taux de masse grasse contenu dans l’organisme. Ce taux est différent de l’IMC ou indice de masse corporel qui est recommandé pour évaluer l’état de santé général d’un individu.

En appliquant la formule de calcul de l’IMC, on obtient un résultat. S’il est inférieur à 16,5 on parle de dénutrition et supérieur à 40 c’est un cas d’obésité morbide. C’est une première façon de calculer son taux de masse grasse.

Le poids idéal pour sa part fait appel à une notion plus subjective. La notion de poids idéal varie chez deux individus de la même taille et du même sexe. Elle n’est pas non plus la même pour le médecin. Celui-ci veille surtout à l’état de santé de son patient et de ce dernier qui vise un certain poids pour des fins esthétiques. D’ailleurs consulter notre article Pourquoi faire fondre sa masse grasse.

2. Se fier à l’impédancemètre, une erreur classique quand on veut mesurer le taux de masse grasse

Parmi les multiples méthodes de mesurer son IMC, l’impédancemètre est un des outils de mesure les plus simples à manœuvrer. Il s’agit d’une balance qui détermine le taux de graisse, de muscles et d’eau contenue dans l’organisme. L’outil est mis à disposition dans les milieux hospitaliers mais aussi dans les centres sportifs.

Dans ces lieux, le suivi du poids en général et de la masse musculaire en particulier est important. L’impédancemètre fonctionne en diffusant une faible intensité d’électricité qui traverse le corps.

Recourir à l’outil semble assez simple à priori mais ses résultats ne sont pas fiables pour autant. Pour avoir un résultat fiable, il faut se peser sur plusieurs jours de suite et faire la moyenne.

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3. Ne pas respecter les conditions de pesée

Lorsqu’on utilise l’impédancemètre pour calculer son IMG, il faut respecter un certain nombre de conditions. En effet, les résultats de la machine peuvent varier au cours d’une journée, tel qu’il est difficile de déterminer le véritable indicateur. Pour avoir des résultats fiables, il faut d’abord se peser à la même heure et de préférence, après être allé aux toilettes. Dans le cas où on a fait un exercice physique intense, attendre au moins deux heures avant de monter sur la balance. De même, si on a pris un repas assez copieux et arrosé, attendre deux jours avant d’évaluer son IMG. Le résultat n’est pas significatif lorsqu’on se pèse durant ses règles.

4. Mesurer le taux de masse grasse en faisant tout seul une mesure de plis cutanés

Hormis l’impédancemètre, la méthode des plis cutanés est un autre moyen de calculer l’IMG. Il faut dire que se lancer tout seul dans la mesure des plis cutanés est assez fastidieux. A l’aide d’un adipomètre, on pince la peau qui mesure ensuite le niveau d’adiposité sur une zone donnée. Il faut au moins faire 4 mesures pour avoir son IMG. Il s’agit notamment du pli tricipital, pli bicipital, pli supra iliaque et pli sous scapulaire. Les valeurs de ces plis sont ensuite ajoutées entre elles avant d’appliquer la formule de Durnin et Womersley. Le procédé est assez compliqué et il faut être assez concentré pour appliquer la formule mais le résultat est un des mieux fiables. Sinon vous allez mal mesurer le taux de masse grasse

5. Mesurer le taux de masse grasse et être mauvais en mathématiques

Si vous n’avez personne pour vous aider à prendre vos mesures avec l’adipomètre, il est toujours possible de recourir à une autre formule. Celle de Hodgdon et Beckett nécessite 4 données, faciles à mesurer. Il s’agit de la taille, le tour de cou, le tour de taille et le tour de hanches converties en centimètres. Vous admettez qu’à ce stade c’est encore facile de suivre. Mais la suite est un peu plus compliquée. Pour éviter de me tromper, je mets direct la formule à utiliser pour le calcul de l’IMG d’une femme

% de MG = 495 / (1.29579 – 0.35004 (log (tour de taille + tour de hanche – tour de cou)) + 0.22100 (log(taille))) – 450

Vous l’avez compris, on ne plaisante pas avec l’IMG. Si vous aussi vous avez du mal à suivre toute la formule, je conseille encore la méthode avec les plis cutanés qui donne des résultats plus fiables.

6. Entrer les mauvaises données

Si vous souhaitez calculer votre IMG, demandez à un ami de vous aider. Il faut être bien prêt pour passer aux différentes mesures. Rassurez-vous, ce n’est pas aussi difficile que ce que je suis en train d’expliquer mais c’est mieux d’être bien concentré pour éviter de refaire plusieurs fois le même calcul. Le plus difficile étant de faire les mesures, par la suite, il suffit d’entrer les données sur un site qui aide à calculer l’IMG et le tour est joué. Comme il y a beaucoup de chiffres à manipuler, prenez soin de bien vérifier que chaque donnée est inscrite au bon endroit.

7. Comparer les résultats de deux formules différentes

Nous avons vu au moins 3 méthodes de calcul de l’indice de masse grasse. Si vous utilise plus d’une méthode de mesure, il n’y a pas de souci. Mais l’appréciation des résultats ne doit pas être comparée. En effet, comme il s’agit de méthodes différentes, il y a des chances que les résultats ne soient pas les mêmes. Pour avoir une meilleure appréciation de son IMG, il faut noter les résultats d’une même méthode pris à une fréquence périodique. L’évolution des chiffres sera ainsi plus éloquente que de comparer deux méthodes différentes.

8. Ne pas tenir compte de la marge d’erreur

Si vous tombez sur un résultat qui vous semble anormal, surtout ne vous affolez pas. Les formules de mesure de l’IMG accordent une certaine marge d’erreur à ne pas négliger. Si par exemple, votre résultat en tant que femme indique 17% de masse grasse, avant de prendre des conclusions hâtives, prenez une marge d’erreur de 1 à 3%. Ce qui reviendrait à un IMG de 19 à 20%. Refaites des mesures quelques temps après pour voir si les chiffres évoluent. Dans un cas aussi particulier, vous pouvez prendre une autre méthode de mesure et apprécier si les chiffres suivent une même tendance.

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